« Nous avons gardé ces deux Ao Dai, mon mari et moi, en souvenir de ma mère décédée dernièrement, et des liens qui la liaient et qui nous lient encore avec le Vietnam. Elle tenait beaucoup à ces deux robes, qu’elle portait notamment en souvenir de mon père, mort très jeune, alors que je n’étais qu’une toute petite fille.

La première entièrement faite et brodée à la main était portée par ma mère lors des grandes occasions. Arrivée en France, le climat ne lui permettait plus de les porter, à l’exception des fêtes du Têt.

Aujourd’hui ma mère s’en est allée, et je garde précieusement ces deux tenues qui me relient à elle. Elles sont aujourd’hui pour moi très importantes pour raconter mon histoire et l’histoire de la famille à mes enfants et petits-enfants qui n’ont pas connu cette période. »

 – Hélène DRAGASSI

 

Catégories : CHRONIQUES TEXTILE

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